15h26, le train démarre de la gare Part-Dieu direction aéroport de Paris. Mais on peut dire que l’aventure a commencé hier à 22h47 exactement quand: « Jean-Marie, on a jamais reçu de billet électronique, on a pas de billet d’avion… »
Vérification dans notre tas de mails non triés, nous avons bien un billet mais reçu en juillet lors de l’achat et qui correspond à des horaires qui ont été changés depuis (ça c’est encore une autre histoire!)
Petit coup de flip, surtout qu’on trouve au milieu de notre tas de mails (toujours pas triés) un message nous informant qu’en cas de non réception des billets il faut le faire savoir au moins 2 jours à l’avance.
Il est trop tard pour appeler, nous le ferons demain.
Jour J. Je me réveille brusquement et cours vers le téléphone. Après avoir fait le tour du répondeur en chinois d’Air China (je déduis qu’ils sont fermés aujourd’hui), je me décide à contacter GoVoyages qui nous informe que le billet reçu, même s’il ne comporte pas les bons horaires, est correct. OUF !
Les boulets que nous sommes pouvons nous préparer tranquillement !
Aéroport de Paris: nous arrivons avec 2h d’avance, pile poil ce qu’il faut, ça aussi on a pas l’habitude d’arriver si tôt !
Et bien malgré ça, à l’enregistrement nous étions dans les 30 derniers (sur 230 passagers environ), donc pas de hublot et pas de place côte à côte… Ils arrivent à quelle heure les gens pour avoir le choix des places?!!
Mais nous avons dû paraître tellement désolés qu’un coup de téléphone et la fille qui enregistre les bagages nous trouve 2 places ensembles, et avec hublot (youpi!!)
Passage à la fouille: une queue immense promettant pas mal d’attente. on se met sagement à la queue et là un nouveau comptoir s’ouvre, pile pour nous, nous passons direct sans attente.
Rebelotte pour entrer dans l’avion, tout le monde fait la queue derrière un comptoir et il y en a un vide sans personne, qui n’attendait que nous.
Dis donc, un vrai jour de chance tout ça, qu’est ce que ça nous promet en contre partie?!!
Reflexion personnelle de JM dans l’avion: « si l’avion il s’écrase, on est qu’avec des chinois, c’est idiot mais on comprendra pas ce qu’ils nous disent! »
Dans l’avion Paris-Bangkok: totalement assoiffée par le paquet de Pringles qu’on s’est enfilé avant d’embarquer et par le petit paquet de cacahuètes qu’on nous donne en apéro dans l’avion, je repère le gars derrière moi qui commande une canette d’Oasis. Chouette une canette, au moins il y aura pas mal à boire.
Le steward arrive, je lui demande de l’oasis, il comprend pas. JM lui demande en anglais du jus d’orange et je lui montre en même temps une canette de coca, il comprend pas. Scregneugneu, je montre le gars derrière moi pour lui dire que je veux la même chose, il comprend pas. Bon, et bien je vais opter pour le verre d’eau alors… 🙁
Ah et bien ça promet ça !!
Nuit assez longue dans l’avion. Je ne sais pas ce qui a été le plus pénible: les coups répétés dans le fauteuil par les gars de derrière ou l’odeur du pied dans sa chaussette que les mêmes gars mettaient sur nos accoudoirs…
Nous avons réussi à dormir par intermittence tout de même.
Arrivée à Pékin: il est 13h05 quand l’avion touche le sol, notre correspondance embarque a 13h15 pour décoller à 13h45. Aïe, ça va être dur mais on y croit ! L’avion touchant le sol, on avertit le steward que nous sommes méga en retard et il est ok pour qu’on se lève et qu’on rejoigne le devant de l’avion (car forcément nous devions être au 3ème rang… partant de la fin!) Certaines personnes font comme nous, tous des français, et tous allant à Bangkok: ouf nous ne sommes pas les seuls !!
A l’arrivée une hôtesse nous accueille et nous fait courir l’aéroport en courant pour rejoindre l’immigration. Là il faut au moins 3 minutes/personne pour passer, le temps que le douanier enregistre tout un fichier civil sur nous. Et tout ça rien que pour passer 1/2h en Chine !
Nous sommes dans les premiers à passer, puis vient à nouveau la fouille (pourtant on est pas sortis mais bon). Là on voit que j’ai un briquet dans mon sac à main (ah?) Impossible de lui mettre la main dessus, il est tombé dans la doublure du sac. Je le vide complètement, c’est quand même pas un briquet qui va nous faire rater un avion ! C’est bon, je attrape enfin, et la course à pieds reprend pour rejoindre la porte d’embarquement.
JM arrête un gars en petite voiture électrique, hop on monte et il nous mène direct à la porte. Il nous baragouine quelque chose en anglais, je comprend « don’t afraid, JM comprend « Dont’ for this (the car) » et en fait il nous demandait simplement du fric: « don’t free ».
Pas de chance, nous n’avons pas de yen. J’essaye de lui refiler 1€ maisil me dit que c’est 4€ (pour faire 300m en voiture électrique!), j’essaye alors de lui donner 100 baht thai (2€), il rigole et nous dit d’y aller c’est correct (merci!)
Porte d’embarquement, on y arrive enfin il est pratiquement l’heure de décoller. Une navette nous attend ainsi que les suivants pour nous mener dans l’avion: nous y sommes arrivés ! J’espère que tout le groupe de français a eu cette chance… et maintenant il reste à voir si les bagages ont eu la même chance que nous.
Bangkok: nous y sommes, et avec les bagages !
Retrait d’argent, direction le taxi. 460baht plus tard nous sommes dans la rue de notre hôtel, une rue où se trouve un petit night bazar. Chouette, douche rapide dans une chambre correcte et nous allons faire des folies au marché: 2 pantalons thaï pour 200baht, soit 2€ le pantalon! Quand je pense que je voulais acheter exactement le même en France pour 30€… A savoir pour la prochaine fois: ne pas amener de fringues, on trouve tout sur place !
Repas dans un petit resto aux tables et tabourets en plastiques (les meilleurs) où nous dégustons avec plaisir du riz (ça c’est parti pour 3 semaines !) avec une sorte de wok au boeuf ou au porc. Avec une bière et une bouteille d’eau, on s’en tire pour 120baht (2,5€).